mercredi 27 mai 2009

Le culot de Khaleda




Photo © Ali Al Riffal


KHALEDA est belle et elle s'en balance.
Ce qui la fait kiffer - comme on dit- c'est la Mode.

Toute petite déjà, quand elle regardait un grand classique à la télé, elle se changeait en même temps l'actrice...

A 25 ans, elle a fait plaisir à papa en empochant un Master en Marketing à Boston (USA) comme une grande. Elle en a surtout profité pour mettre les voiles (sic) loin de Bahreïn et flairer l'air du temps dans la "grande Amérique", écumer NYC et les bars branchés, se frotter aux différents courants de la "Fashion", la vraie.
Surprise! Le monde n'est pas qu'abbayas noires et robes de gala. Il est plein de punks, de gothiques tout en noir, d'affreux Marylin Manson, d'ubersexuels plutôt sexy, de techno-beat, de nostalgiques du disco accro au fluo, de Power Flower nostalgiques, de beachwear ou de dingues de chanvre et de coton bio...

Elle revient à Bahreïn des idées plein la tête, bien décidée à devenir un grand nom de la mode. Khaleda Rajab Couture est né. (Prononcez Jalida RRadjab Keuteure)

Et ce petit brin de femme a du panache, si ce n'est du talent.
Aidée largement par les fonds du paternel, elle vampirise le web, digère les infos des télés ou des magazines de mode, se fait livrer les plus belles étoffes d'Inde et de Paris, qu'elle décortique, coupe, lacère ou coud sans frémir pour parfois certes se planter! Mais non, petit à petit, ça vient... Des modèles de robes impressionnants, une mode de fée orientale moderne, de princesse culotée qui mixe les genres et les matières: plumes, plastic, paillettes et silicone...

Certes, elle dispose d'une petite armée de couturiers indiens et du compte bancaire étoffé de son businessman de papa pour courir après ses rêves. N'empèche, elle en veut la gamine. Elle se voit déjà en haut de l'affiche et elle bosse pour ça.

Demain, son défilé fera l'ouverture de la Fashion Week de Bahreïn.
Avec Khaleda, "quand on veut, on peut".

Link : http://www.ameinfo.com/197591.html


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Prise de tête:

"The reasonable man adapts himself to the world. The unreasonable one persists in trying to adapt the world to himself. Therefore, all progress depends on the unreasonable man". George Bernard Shaw (1856 - 1950)